Prompte à démonter ses jouets dans ses jeunes années, Delphine Lancelle prendra le chemin des arts-appliqués puis des métiers d’arts, pour continuer l’exploration du dessin, de la matière, du volume, de la mécanique.
Elle se forme à la sculpture pour se dédier aux arts vivants. Le métal, le carton, le papier, le bois, le plâtre deviennent ses acolytes.
Elle s’associe à des compagnies de théâtre de rue : Ici-même (Montreuil), Le Phun, Royal de luxe... et à des compagnies de marionnettes : Le théâtre sans toit, Le Poisson soluble, Les Philosophes barbares, Rouges les anges... pour lesquelles elle réalise scénographies, décors, marionnettes, objets animés...
La photographie l’accompagne, elle fabrique ses appareils-sténopés et crée une installation-spectacle : L’oeil en boite.
Adepte du dessin mélangé à l’écriture, de gravure et de musique, elle s’associe à des projets polymorphes sur des thématiques choisies, comme l’exil espagnol de 39, le monde ouvrier au 21ème siècle, avec toujours, en toile de fond, ce travail de la main, acte fondateur, si souvent écarté au profit des mots...